Quelques 3000 manifestants pro-palestiniens ont bravé la pluie, ce samedi à Montréal, pour manifester leur soutien au peuple de Gaza. Aux cris de " Israël assassin, Harper complice" et de "Netanyahou, you will see, Palestine will be free", hommes, femmes et enfants se sont rendus de la rue Peel jusqu'au vieux port de Montréal. À noter la présence de nombreux drapeaux turcs en hommage aux victimes de la flottille de la liberté, assassinées par l'armée israélienne.
Les pseudo-journalistes n’ont pas besoin de débats savants pour êtres déboulonnés: ils se fourvoient avec leurs propres mots et s’empêtrent dans leurs propres phrases. Leurs idées ne sont qu’une succession d’inepties qui révèlent un processus intellectuel aux antipodes du cartésianisme. C’est le cas de M. Richard Martineau qui a merveilleusement montré sa médiocrité journalistique dans son brûlot intitulé « De la croix au croissant[1]».
Tout d’abord, il affirme que « … tant que je n'aurai pas de réponses à ces questions, je me garderai de réagir d'un côté comme de l'autre » alors que dès le début, son article est une attaque en règle contre la religion musulmane. Il fait un parallèle entre la « montée fulgurante de l’Islam » et le « déclin de la religion catholique », comme si ces deux phénomènes étaient reliés. Il attise la haine en invoquant une hypothétique installation d’un croissant sur le toit de l’Oratoire Saint-Joseph. Un moyen efficace d’attiser la peur d’une imminente « invasion musulmane ».
Jamais caravane n'aura fait coulé autant d’encre. Et, de la même manière que les caravanes d'antan sillonnaient les déserts pour rapporter, par-delà les dunes, des produits exotiques et des livres rares, celle-ci était supposée, par-delà la mer, « amener les Algériens à renouer avec le livre et à les sauver du délabrement mental et de la démission culturelle qui sévit dans leur pays » (sic) [1].
Ahmed Bensaada et Mohamed Guemama, grands lauréats
La bibliothèque du palais de la culture Moufdi Zakaria d’Alger a accueilli, lundi dernier, la cérémonie de remise des prix aux lauréats du concours «Contes et légendes du patrimoine saharien», organisé dans le cadre de la première édition du Festival culturel international d’Abalessa Tin Hinan qui s’est déroulé au mois de février dernier à Tamanrasset. «Le concours a été créé dans le cadre du festival pour œuvrer et participer à la préservation et à la valorisation du patrimoine immatériel de la région riche en culture orale», a souligné le commissaire du festival, Farid Ighil Ahriz, qui présidait la cérémonie de remise des prix.Le jury présidé par l’universitaire Kamel Sadou, de la faculté des sciences de l’information et de la communication d’Alger, s’est basé sur les critères de la connaissance du patrimoine culturel oral ainsi que sur l’authenticité et la qualité de l’écriture pour désigner les lauréats des trois catégories : «jeune public», «amateurs» et «professionnels». Dans la catégorie «professionnels», Ahmed Bensaada et Mohamed Guemama ont reçu respectivement le 1er et le 2ème prix, dotés dans l’ordre de 150 000 DA et de 100 000 DA, tandis que le 3ème prix n’a pas été attribué. Le Dr. Bensaada a décroché son prix grâce à Tiski, la plus belle fille du Tassili n’Ajjer, un conte géographique et social, tandis que M. Mohamed Guemama a participé avec le conte Knoua ould Tamansket, écrit en caractères tifinagh et inspiré de l’arrière-grand-mère du lauréat, qui a participé à la résistance de la tribu targuie des Taykout contre l’avancée du colonialisme français dans le Sud algérien.
Lors de l'émission "El Qaada" (Canal Algérie) du 21 mai 2010, M. Ighil Ahriz a présenté le conte "Tiski, la plus belle fille du Tassili n'Ajjer". Écrit par Dr Ahmed Bensaada (Montréal), ce conte a obtenu le premier prix du concours national "Contes et légendes du patrimoine saharien" (2010).
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Diaporama de la cérémonie de remise des prix du concours "Contes et légendes du patrimoine saharien" qui a eu lieu au Palais de la Culture d'Alger, le 17 mai 2010.
« Il est plus facile de faire la guerre que la paix ». Georges Clémenceau
Il est très difficile de parler de beau temps lorsque la tempête fait rage, que les éléments se déchaînent et que le tonnerre gronde. Il est aussi très ardu d’envisager sereinement des réconciliations lorsque les bourrasques émotionnelles balayent les âmes, que l’atmosphère affective est chargée d’électricité et que les éclairs passionnels lézardent le ciel algéro-égyptien.
En ces moments, on a plus de succès en griffonnant un brûlot, en composant une chanson satirique sur un rythme festif ou en postant sur Youtube une vidéo d’insultes et de quolibets. Toute tentative pour calmer les esprits et apaiser les tensions est interprétée comme une trahison suprême, une déficience sévère en algérianité ou même une ablation totale du « nif ».