Ahmed Bensaada

Il y a pire que de ne pas être informé: c’est penser l’être

Pédagogie

 

La littérature, c'est ce qui reste quand on enlève l'histoire.

____________________

Il n’y a rien de plus gratifiant pour un pays que de voir un de ses citoyens reconnu et honoré hors de ses frontières, et tout particulièrement en Occident. La célébrité acquise par « l’enfant du pays » est non seulement la marque apparente d’un indéniable succès personnel, mais aussi le gage d’une inévitable retombée médiatique pour tout le pays. Les médias nationaux s’en donnent à cœur joie dans des rubriques et des émissions spécialement conçues à cet effet, histoire de conjurer la morosité ambiante, de bomber le torse de toute une nation et de donner des rémiges à une jeunesse dont les ailes sont restées à l’état embryonnaire.

Dans le domaine de la littérature, la dernière décennie a vu l’émergence d’un certain nombre d’auteurs « bien de chez nous » dont les œuvres, encensées par les critiques occidentaux, ornent les devantures et les présentoirs des librairies européennes et nord-américaines. Il y a certainement matière à réjouissance tant, par les temps qui courent, la réussite des maghrébins en Terre d'Occident est devenue un parcours du combattant et que l'ascenseur social est maintenu bloqué au quatrième sous-sol. D’autant plus que le succès dans la sphère culturelle est considéré par plusieurs comme encore plus ardu et, ainsi, plus significatif que bien d’autres domaines.

Cependant, en y regardant de plus près, tous ces best-sellers ont un facteur commun : ils consistent en une forme d’autocritique religieuse, culturelle ou historique. Construits autour d’une sorte de rejet d’une partie de soi ou d’une prise de position caressant dans le sens du poil la susceptibilité d’une intelligentsia omnipotente dans le milieu de l’édition d’outre-mer, ces ouvrages sont portés aux nues, plus pour les sujets traités que pour la verve littéraire de leurs auteurs. Loin de moi l’idée d’émettre un quelconque avis sur la valeur littéraire de leurs œuvres n’étant pas, moi-même, professionnel de la litote et de l’anaphore. Cependant, il est quand même surprenant de voir cette constante derrière tout succès de librairie de nos compatriotes.

 

Quelques 3000 manifestants pro-palestiniens ont bravé la pluie, ce samedi à Montréal, pour manifester leur soutien au peuple de Gaza. Aux cris de " Israël assassin, Harper complice" et de "Netanyahou, you will see, Palestine will be free", hommes, femmes et enfants se sont rendus de la rue Peel jusqu'au vieux port de Montréal. À noter la présence de nombreux drapeaux turcs en hommage aux victimes de la flottille de la liberté, assassinées par l'armée israélienne.

 

Voici quelques photos de la manifestation:

{morfeo 2}

Photos: A. Bensaada

 

Ahmed Bensaada et Mohamed Guemama, grands lauréats

La bibliothèque du palais de la culture Moufdi Zakaria d’Alger a accueilli, lundi dernier, la cérémonie de remise des prix aux lauréats du concours «Contes et légendes du patrimoine saharien», organisé dans le cadre de la première édition du Festival culturel international d’Abalessa Tin Hinan qui s’est déroulé au mois de février dernier à Tamanrasset. «Le concours a été créé dans le cadre du festival pour œuvrer et participer à la préservation et à la valorisation du patrimoine immatériel de la région riche en culture orale», a souligné le commissaire du festival, Farid Ighil Ahriz, qui présidait la cérémonie de remise des prix.Le jury présidé par l’universitaire Kamel Sadou, de la faculté des sciences de l’information et de la communication d’Alger, s’est basé sur les critères de la connaissance du patrimoine culturel oral ainsi que sur l’authenticité et la qualité de l’écriture pour désigner les lauréats des trois catégories : «jeune public», «amateurs» et «professionnels». Dans la catégorie «professionnels», Ahmed Bensaada et Mohamed Guemama ont reçu respectivement le 1er et le 2ème prix, dotés dans l’ordre de 150 000 DA et de 100 000 DA, tandis que le 3ème prix n’a pas été attribué. Le Dr. Bensaada a décroché son prix grâce à Tiski, la plus belle fille du Tassili n’Ajjer, un conte géographique et social, tandis que M. Mohamed Guemama a participé avec le conte Knoua ould Tamansket, écrit en caractères tifinagh et  inspiré de l’arrière-grand-mère du lauréat, qui a participé à la résistance de la tribu targuie des Taykout contre l’avancée du colonialisme français dans le Sud algérien.

 


Lors de l'émission "El Qaada" (Canal Algérie) du 21 mai 2010, M. Ighil Ahriz a présenté le conte "Tiski, la plus belle fille du Tassili n'Ajjer". Écrit par Dr Ahmed Bensaada (Montréal), ce conte a obtenu le premier prix du concours national "Contes et légendes du patrimoine saharien" (2010).

{morfeo 1}

Diaporama de la cérémonie de remise des prix du concours "Contes et légendes du patrimoine saharien" qui a eu lieu au Palais de la Culture d'Alger, le 17 mai 2010.

 

Les pseudo-journalistes n’ont pas besoin de débats savants pour êtres déboulonnés: ils se fourvoient avec leurs propres mots et s’empêtrent dans leurs propres phrases. Leurs idées ne sont qu’une succession d’inepties qui révèlent un processus intellectuel aux antipodes du cartésianisme. C’est le cas de M. Richard Martineau qui a merveilleusement montré sa médiocrité journalistique dans son brûlot intitulé «  De la croix au croissant[1]».

Tout d’abord, il affirme que « … tant que je n'aurai pas de réponses à ces questions, je me garderai de réagir d'un côté comme de l'autre » alors que dès le début, son article est une attaque en règle contre la religion musulmane. Il fait un parallèle entre la « montée fulgurante de l’Islam » et le « déclin de la religion catholique », comme si ces deux phénomènes étaient reliés. Il attise la haine en invoquant une hypothétique installation d’un croissant sur le toit de l’Oratoire Saint-Joseph. Un moyen efficace d’attiser la peur d’une imminente « invasion musulmane ».

Jamais caravane n'aura fait coulé autant d’encre. Et, de la même manière que les caravanes d'antan sillonnaient les déserts pour rapporter, par-delà les dunes, des produits exotiques et des livres rares, celle-ci était supposée, par-delà la mer, « amener les Algériens à renouer avec le livre et à les sauver du délabrement mental et de la démission culturelle qui sévit dans leur pays » (sic) [1].

Explorez plus...

Naviguez nos catégories d'articles ou découvrez d'autres contenus:

Prix et honneurs
Publications et communications
Cheminement de vie

ainsi que d'autres projets

Prix et honneurs

Prix et honneurs

Description de la partie prix et honneurs

Consulter
Publications et communications

Publications et communications

Description de la partie Publications et communications

Voir la liste
Cheminement de vie

Cheminement de vie

Non, la vie n’est pas qu’un long fleuve tranquille. Long peut-être, avec un peu de chance. Tranquille pas du tout. Du moins pas toujours.

Consulter l'article
Science animée

Science animée

Le site "Science Animée" présente les meilleurs diaporamas scientifiques réalisés par des élèves du cycle secondaire sous la supervision de leurs enseignants.

Explorez
Projet Remèdes naturels du monde

Projet Remèdes naturels du monde

Projet de collaboration pédagogique communautaire entre Concertation-Femme et l’école secondaire La Dauversière

Consultez
Projet Québec-Algérie

Projet Québec-Algérie

Projet de jumelage pédagogique interdisciplinaire international entre l'école secondaire La Dauversière (Montréal, Québec, Canada) et le lycée Abou Abdallah Zerouali (Sig, Mascara, Algérie)

Consulter
Projet Québec-Vietnam

Projet Québec-Vietnam

Projet de jumelage pédagogique interdisciplinaire international entre l'école secondaire La Dauversière (Montréal, Québec, Canada) et le lycée Hon Gai (Ha Long, Quang Ninh, Vietnam)

Consulter
Dans la presse

Dans la presse

Description de la partie prix et honneurs

Consulter
Livres

Livres

Cette section affiche la liste des ouvrages

Consulter
Nos contributeurs

Nos contributeurs

Faites connaissance avec nos contributeurs et lisez leurs contributions

Consulter