Ahmed Bensaada

Il y a pire que de ne pas être informé: c’est penser l’être

Politique

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De nombreuses années d’observation des conflits à travers le monde et une étude minutieuse des « médiamensonges » ont permis à mon ami Michel Collon de dresser une liste de cinq principes de propagande de guerre. Ces derniers sont applicables à toutes les guerres et servent à conditionner l’opinion publique à l’acception d’une confrontation ou d’un conflit armé. M. Collon rappelle qu’il a été fortement inspiré par l’ouvrage de l’historienne Anne Morelli intitulé : « Principes élémentaires de propagande de guerre ».

Voici un exercice intéressant dans la conjoncture actuelle: analyser le discours du mouvement islamiste Rachad qui regroupe des anciens du FIS (Front Islamique du Salut), à l’aune de ces cinq principes.


1- Cacher les intérêts

« Nous ne cherchons pas le pouvoir », « nous voulons libérer le peuple de l’emprise des généraux », « Dawla madaniya, machi aaskaria » (Un état civil et non militaire), « nous voulons sauver notre pays de la mafia », « nous ne sommes pas des islamistes », « nous sommes ouverts à toutes les idéologies », etc.

Autant d’affirmations qui sont en complète contradiction avec le passé politico-religieux des principales figures de ce mouvement, de leurs relations douteuses avec la nébuleuse islamiste internationale, de leurs sympathies avec les djihadistes libyens et syriens et de leur appartenance à l’organisation islamiste internationaliste « Motamar El Oumma » et son projet de califat « rachidiste ».

Et pour ceux qui en doutent encore, on leur recommande fortement de visionner quelques-unes des nombreuses vidéos de notre ami Rafaa.


2- Cacher l’histoire

Le mouvement Rachad s’est forgé une réputation dans la falsification de l’histoire de la décennie noire. Experts dans le « qui-tu-quisme », les militants de Rachad s’évertuent à blanchir les terroristes et à noircir les militaires, à innocenter les djihadistes et incriminer l’armée algérienne. Pour eux, les djihadistes qui ont pris les armes ne sont que des gentils touristes qui aiment la randonnée pédestre dans les maquis algériens, alors que les militaires sont des méchants qui n’aiment pas les randonneurs.

Pitoyable inversion des rôles qui ne fait que remuer le couteau dans la plaie de milliers de familles qui ont perdu des êtres chers.

Occulter l’histoire et la métamorphoser: une spécialité de Rachad!


3- Diaboliser l’adversaire

Le troisième principe de propagande de guerre est très commun dans le discours de Rachad : le gouvernement, les militaires, les responsables, tous sentent le soufre de l’enfer. Rien de bon n’a été accompli et ne sera jamais accompli par eux. Ils sont le mal personnifié. Toute petite historiette est montée en épingle, saupoudrée de quelques « fake news » présentées comme des vérités vraies, alimentant des heures interminables de diarrhées verbales hululées dans le cyberespace et sur Al Magharibia, leur chaine de propagande.

On accuse de crimes, on invente des histoires, on exagère des évènements, on sort du contexte, on utilise fallacieusement des vidéos ou des images émouvantes tout en abusant du pathos : Rachad fait feu de tout bois pour diaboliser toute personne qui s’oppose à son projet.


4- Se faire passer pour les défenseurs des victimes

Évidemment, Rachad se place toujours comme le défenseur de la veuve et de l’orphelin, du faible et du « zawali », de l’opprimé et du pauvre. Il les défend avec véhémence contre « l’ogre étatique », ne ménageant aucun effort sonore pour ce faire. Son rôle est facile, car il ne donne rien de concret, ni de tangible ou de substantiel. Il n’utilise que sa parole, que des mots, que des palabres. Bref, que du vent.

Il insinue ainsi que, de l’autre côté, les adversaires sont des tyrans qui n’ont aucun respect envers leurs concitoyens, des despotes dénués de compassion et d’empathie.

Mais en réalité, Rachad n’est qu’un vulgaire phénomène acoustique qui force un peu trop sur les décibels. C’est le chant des sirènes qui chantent si harmonieusement, entourées par les cadavres de ceux qu’elles ont réussi à attirer par leurs mélodies.


5- Monopoliser et empêcher le débat

On ne peut pas nier que le mouvement Rachad est omniprésent sur le cyberespace, que ce soit sur les médias sociaux ou sur la chaine qui leur sert d’organe de presse. Plusieurs intervenants, plusieurs fois par jour, pour raconter les mêmes balivernes, mais à des sauces différentes. L’important c’est d’occuper l’espace médiatique et de monopoliser la parole afin de ne laisser aucune chance à l’éclosion d’idées contradictoires.

Et dès qu’elles apparaissent, il faut les combattre. Non pas par le débat d’idées et l’argumentation, mais par le dénigrement et les attaques ad personam. Ce fut le cas, par exemple, lors de la sortie de mon dernier livre « Qui sont ces ténors autoproclamés du Hirak algérien? ». J’ai été traité par les « ténors » de Rachad de mercenaire à la solde de la « houkouma » (gouvernement), d’employé du DRS, que mon livre n’était qu’un « koutayeb » (petit livre) et j’en passe. Sir Zitout, le chef de la bande, a même solennellement déclaré :

« Ahmed Bensaada est avec la “issaba” [bande mafieuse] dans la diabolisation des “ahrar” [hommes libres] ».

Car, il faut se le dire : eux sont libres, les autres non.

Tout cela sans que ce beau monde n’ait lu une seule page de mon livre!

Après lecture (je suppose), Rachad a recruté huit auteurs dont nul autre que l’inénarrable Moncef Marzouki, l’ancien président de la Tunisie, surnommé « Tartour » (pantin) par son peuple bien-aimé.

Des centaines de pages sans qu’une seule de mes thèses ne soit discutée ou invalidée. Que des attaques insignifiantes sur ma personne ou ma supposée appartenance aux services secrets français ou émiratis. À les écouter, James Bond ne serait qu’un amateur devant mes aventures rocambolesques.

Mais si mon livre était aussi insignifiant, pourquoi avoir dépensé autant d’efforts, d’énergie et de salive?

Dans un conflit, il existe deux camps au minimum. Il faut donc créer une dichotomie manichéenne. D’un côté, il y a les « gentils » qu’il faut écouter: c’est Rachad. De l’autre, il y a les méchants qu’on doit faire taire: ce sont tous les adversaires de Rachad.

Cette analyse montre bien que le Mouvement Rachad possède une expertise dans la propagande de guerre selon les cinq principes énoncés par Michel Collon.

J’ai bien dit « de guerre ». À bon entendeur, salut.



 

 

"Les cinq principes de la propagande guerre" expliqués par Michel Collon

Cliquez sur l'image pour visionner la vidéo

 

 

Anne Morelli: "Principes élémentaires de propagande de guerre"

 


 

Cet article a aussi été publié par les médias suivants:

Afrique Asie

Investig'Action

Palestine Solidarité

Mondialisation

Collectif Novembre

Algérie 54

Algérie 1

Jazair Hope

Maghreb Online

La Tribune diplomatique internationale

 


 

Il a également fait l'objet d'analyses dans les médias suivants:

Le courrier d'Algérie

Ouest Tribune

Le jour d'Algérie

WeshFM

الحياة الجزائرية

المساء

أخبار دزاير

خبر برس

 


 

Version arabe de l'article

هذا المقال بالعربية


 

 

A ceux qui se reconnaîtront ! Connaissez-vous ce dicton ? « Il compense en stupidité ce qui lui manque en intelligence. »

Vous avez quel niveau culturel pour parler d’une Algérie que vous ne connaissez pas ? De fustiger et calomnier des responsables dont vous ignorez tout d’eux ? De débattre de sujets que vous ne maîtrisez pas ? De défendre des valeurs que votre esprit refoule ? Vous êtes frustrés à ce point pour débiter des sottises contre un pays qui vous dame le pion par ses progrès économiques, sociaux, diplomatiques, militaires et ses principes ? Un pays où la tentative de « printanisation » a lamentablement échoué ? Un pays qui, par son Peuple, a déchu une classe prédatrice mercenaire ? Un Peuple et un pays que vous insultez suite à l’échec de vos plans démoniaques ? Que des insultes et des médisances !

Vous connaissez la NED, Otpor, Open society ou Freedom House au moins ? Vous défendez qui ? Ces organismes ? Le système déchu ? Les pontes déchues ? Ou est-ce que vous ne savez pas ?

Le hirak a anéanti vos projets ? Vous feignez vous identifier et vous substituer à ce mouvement populaire sain alors qu’il est votre antithèse ? Ou est-ce que vous êtes victimes d’une formidable manipulation que la petite conscience, comme la vôtre, n’est pas arrivée à déceler, à comprendre et à éviter ! C’est vrai qu’il faut avoir un certain niveau, une certaine conscience et surtout un certain patriotisme pour déchiffrer tout cela !

Insister sur une chose qui a échoué en récoltant l’effet contraire c’est vraiment stupide ! Comme disait Pagnol « … atteindre un but tout à fait opposé, réussir pour ainsi dire à l’envers, c’est la preuve la plus éclatante que l’on est un véritable idiot ».

C’est fini le couperet est tombé, le rideau est tombé et le train est parti pour une autre destination ! Vous ne faites que vomir bruyamment ce que vous avez ingurgité comme fiel en faisant croire que vous chantez de jolis vers ou proposez du miel ! Cependant, on entend que des abrutis qui débitent les mêmes partitions que celles des fourbes d’Al Magharibia et des monomaniaques khilafistes de Rachad et ses ouailles !

On voit bien vos inepties dans vos paroles, discours et commentaires ! Des « couillonnades » comme disait G. Flaubert.

On accuse souvent le Dr Bensaada de « complotiste » parce qu’il a mis leurs projets funestes à nu par ses livres foudroyants dénonçant un complot « printaniste » concocté depuis l’étranger avec des preuves documentaires incontestables tirées des documents officiels de la NED/CIA et des câbles Wikileaks ! Ses détracteurs présentent comme « preuves » qu’il « bosse pour le pouvoir », le fait d’avoir accepté les invitations des chaines algériennes (publiques et privées) sur lesquels il explique ses livres-enquêtes, les complots qu’ont subi les pays touchés par la « printanisation », dont l’Algérie, et les preuves qu’il présente ! Ils vont jusqu’à attenter à son honneur et à sa probité, voire comme quelqu’un qui nuit aux intérêts de l’Algérie ! A ce jour, aucun des mis en cause, des personnes et associations cités ne lui a apporté la contradiction et les contre preuves ! Que des « Je me réserve le droit de… » ou « je le poursuivrai quand l’Algérie sera démocratique » ! Le mouvement Rachad, sis en Suisse, en justicier feignant le sentiment d’être éprouvé, a même mobilisé une dizaine d’intellectuels (qualifiés de « compétences académiques ») pour répliquer par un livre, de 300 pages, terminé en quatre mois, au « kouteyb » (comme il le qualifie) de M. Bensaada ! Un tel empressement pour un « opuscule », un « pamphlet », un « polar », une « brochure » ? Si ce « kouteyb » a provoqué une riposte par de telles pages, de telles références, une telle mobilisation, de tels propos malsains, de tels qualificatifs visant à dévaloriser le livre et le talent de l’auteur, c’est que le « chêne doit être bien abîmé » et le « projet » irréversiblement anéanti ! Aucune preuve, document ou autres, n’ont été apportés ! Que de la médisance contre l’auteur, du livre, de la préface et postface et même l’éditeur ! Ceux qui « défilent » à longueur d’année, sur invitation, sur les chaînes hostiles à l’Algérie comme France24, TV5, Al Magharibia et d’autres, pour s’attaquer à son Armée, à ses services de sécurité et à ses institutions, sont les vrais patriotes peut-être ! On l’accuse même d’être de « l’extrême droite européenne » ! (rien que ça). Quelle blague d’ignorants ! Il faut être « extrêmement abruti » pour ingurgiter et vomir de telles balourdises qui font déjà tordre de rire toute la blogosphère, tous les anti-mondialistes, les anti-impérialistes et les anticolonialistes du monde qui connaissent, publient, préfacent et invitent M. Bensaada ! Il y a beaucoup de choses à dire pour vous réveiller, à moins que vous ne soyez de la 3issaba [bande mafieuse] déchue qui est déjà en prison ou en voie de l’être, ou des félons au service d’une cause hostile à l’Algérie!

M. Bensaada est un intellectuel de haut niveau, un algérien patriote qui aime son pays et le défend contrairement à vos mentors que financent la NED américaine ainsi que les pontes, encore sur pied, du système déchu, qu’invitent les chaînes françaises hostiles à l’Algérie, que soutiennent les nostalgiques, qui s’encanaillent sur Al Magharibia la chaîne du FIS, du Qatar et de « Moutamar el Oumma », qui rêve d’un Khalifa, où Rachad est membre. Des chaînes TV et journaux (dont trois algériens) qui s’interdisent de l’inviter ou de le publier, parce qu’il est leur bête noire, celui qui a dévoilé leurs complots et manigances par des preuves incontestables !

Si vous pensez, avec vos « théoriciens » du chaos, en fanatiques et ignorants, avoir trouvé le « filon » ou la « poule aux œufs d’or » en croyant découvrir dans le hirak une occasion pour manipuler et imposer un agenda étranger alors je vous recommande de réfléchir avec ces proverbes sachant que ce sont des formules qui portent une sagesse, une morale, une vérité et expérience de vie :

– Qui monte sur le char de la fortune (de la cupidité) aura pour compagnon la misère. (Proverbe arabe)

– Le savant connaît l’ignorant, parce qu’il le fut, mais l’ignorant ne connaît point le savant, parce qu’il ne l’a pas été (Proverbe arabe)

– Le sot se reconnaît à six attributs : il se fâche sans motif ; il parle sans utilité ; il se lie sans connaître ; il change sans raison ; il interroge sur ce qui lui est étranger et il ne sait pas distinguer son ami de son ennemi. (Proverbe arabe)

– Est fanatique celui qui est sûr de posséder la vérité. Il est définitivement enfermé dans cette certitude ; il ne peut donc plus participer aux échanges ; il perd l’essentiel de sa personne. Il n’est plus qu’un objet prêt à être manipulé. (Albert Jacquard)

Marcel Nino Pajot : « Le saltimbanque »


Le Hirak a été un évènement grandiose dans l’histoire politique de notre pays. Il a montré la sagesse de notre peuple et son sens aiguisé du pacifisme. Comparé aux protestations populaires qui ont eu lieu dans différents pays du monde depuis le début du siècle, il s’agit d’un évènement unique qui a réussi à déboulonner un système dans une ambiance festive, mais ô combien responsable et mature.

Malheureusement, ce tsunami politique a enfanté une concentration effarante des saltimbanques médiatiques qui donne une piètre image de cette mémorable et historique révolte populaire.

Hormis quelques exceptions instructives et dignes d’intérêt, le cyberespace a été envahi par une horde de bouffons, d’équilibristes, de polichinelles, de guignols, de bonimenteurs, de femmes à barbe et de Colombines. Et ça use de photos intimes dérobées, de botox cyberspatial, de micros payés par PayPal, de grossièretés nauséabondes et d’invectives en guise d’argumentations. Cela aurait été drôle si la situation de l’Algérie n’était pas aussi sensible.  Une faune rampante prenant la place laissée libre par l’intelligentsia algérienne qui a déserté le champ des idées pour se vautrer dans la confortable position du « wait and see ».

Et c’est dans ce paysage fantasque qu’est récemment apparu un certain Larbi Zouaimia, Don Quichotte virtuel, vociférant des ondes et postillonnant des pixels, chevauchant sa Rossinante et pourfendant tous ceux qui oseraient contredire SA vérité. Car lui, il la détient la vérité vraie, la science infuse, celle qui lui donne le droit de parler d’une personne qu’il ne connaît pas ou d’un livre qu’il n’a jamais lu. Larbi Zouaimia : un saltimbanque donquichottesque affublé d’une boule de cristal !

 

Diplôme, profession et patriotisme

Au-delà des propos insolents et insultants qu’il a déversés sur ma personne, ce qui a étonné la plupart de ceux qui ont visionné son incontinence verbale, c’est la haine avec laquelle il a débité ses salmigondis.

Il s’en est pris à la profession d’enseignant, insinuant que tous ceux qui n’enseignaient pas à l’université n’étaient que des minables, des ratés et des moins que rien. Quel manque de respect pour les millions d’enseignants qui donnent leur temps et leur cœur pour éduquer des générations d’élèves! Qui de nous n’a pas été marqué par un enseignant ou une enseignante qui a nous a inculqué les valeurs fondamentales de la vie, le goût d’une carrière ou le sens de nos existences?

En ce qui me concerne, je me rappellerai toujours de mon admirable enseignant de sixième année primaire, M. Pugliese, dans cette école d’un vieux quartier d’Oran. Bien après l’indépendance, il a continué à former des cohortes de jeunes Algériens. Je dois avouer que j’ai savouré chacune des journées passées dans sa classe durant l’année scolaire. Le jour de mon examen de sixième, il a insisté pour m’accompagner au lieu où se déroulait l’épreuve. Il m’y a conduit avec sa belle Chambord grise, a attendu que je finisse l’examen et m’a ramené à la maison. Et tout cela, sans aucune contrepartie, juste le plaisir de se rendre utile. Du haut de mes onze ans, j’étais le plus heureux des êtres humains. M. Pugliese, là où vous êtes, je vous dis solennellement et publiquement: « Respect ».

Et que dire de M. Belamri qui nous a fait découvrir, savourer et aimer aussi bien Alphonse Daudet que Mouloud Féraoun? Ou de M. Pragnère dont les cours de « maths modernes » resteront à jamais gravés dans mon esprit. La liste est longue et je n’aurai jamais été ce que je suis actuellement sans leur abnégation, leur professionnalisme et leur amour de la profession d’éducateur.

M. Zouiamia, quant à lui, se permet de cracher sur toute cette générosité, cet altruisme et ce don de soi tout en caracolant sur sa Rossinante.

D’autre part, il ne fait pas la différence entre un diplôme et une profession et ne peut comprendre qu’on puisse aimer un métier et le choisir volontairement. Pour lui, la profession relève d’un déterminisme dont seul lui en connait la loi.

Et vous, M. le saltimbanque à la langue bien pendue, de quel doctorat êtes-vous titulaire et dans quelle université enseignez-vous? Un doctorat « es-insultes » dans l’université « YouTube »?

Et puis quelle est la relation entre le diplôme, la profession et la discussion sur le Hirak? Et quel est son lien avec le patriotisme?

Vous avez égrené un chapelet de noms de personnes inconnues du commun des mortels qui, à vos yeux, sont des sommités. Soit. Mais quel est leur apport dans le débat crucial actuel concernant l’avenir de notre pays? Ont-ils utilisé leurs doctorats ou leurs postes dans des universités renommées pour enrichir la discussion, apporter des solutions ou apaiser les esprits? Que Nenni!

D’autres exemples concrets peuvent être cités, comme ceux de MM. Lahouari Addi ou Mourad Dhina. Le premier, docteur et professeur, a montré ses compétences en calcul élémentaire, ne sachant pas différencier un mètre-carré d’un mètre-cube. Malgré cela, il a collaboré pendant de longues années avec le think tank de la National Endowment for Democracy (NED), organisme spécialisé dans l’« exportation » de la démocratie à la sauce étasunienne, responsable du chaos dans de nombreux pays arabes. C’est de là que nous est venue une certaine « régression féconde » et c’est de ce même endroit que l’agenda de la « printanisation » de l’Algérie a été concocté.

 

Cogitations mathématiques de haute voltige du professeur Lahouari Addi

 

Le second, docteur en physique, a approuvé l’assassinat d’intellectuels algériens durant la décennie noire au nom de je ne sais quelle idéologie mortifère.

Donc, vous voyez M. l’amuseur public, le doctorat et l’appartenance à une université n’est ni un gage d’engagement politique, ni de patriotisme, ni même de respect des valeurs humaines!

Finalement, sachez que ce n’est pas en récitant une liste de noms de gens bien qu’on devient important. Bien au contraire, c’est quand votre nom est cité en bien par une liste de personnes respectables que vous pouvez être fier de vous. En lisant les commentaires, c’est loin d’être votre cas.

 

La rhétorique des charlatans

En rhétorique, ceux qui sont à court d’arguments logiques et convaincants, recourent aux attaques « ad personam ». Il s’agit d’attaques personnelles qui n’ont aucun rapport avec le fond du débat. Ce procédé crapuleux a pour but de discréditer l’adversaire pour ne pas que son discours soit écouté car pertinent.

À l’instar de cette meute sauvage qui m’a attaquée à la sortie de mon dernier livre, M. Zouaimia montre une remarquable dextérité dans la technique. Mais, lui qui ambitionne avoir son mot à dire sur le Hirak, a reconnu ne pas avoir entendu parler de moi (et donc de mon livre) avant mon récent passage à la télévision nationale. C’est à se demander dans quelle caverne il s’était terré lorsque le débat faisait rage, l’été dernier. Vient-il juste de se réveiller d’une longue léthargie?  Si c’est le cas, il aurait mieux fallu y rester, car son sommeil est plus bénéfique à l’humanité que son réveil.

En effet, dans ses deux vidéos, le Don Quichotte des médias sociaux n’est pas à une contradiction près. Il prétend avoir été offusqué de me voir dans un média national comme si cela était un délit, mais ne voit aucun mal à trainer sur Al Magharibia, fief des anciens, des nouveaux et des futurs terroristes, organe de presse de la déstabilisation de l’Algérie. Il ose même préciser que les employés de cet outil de propagande n’y travaillent que pour gagner leurs vies et celle de leur famille, comme si ceux des chaines nationales ne le faisaient pas pour les mêmes raisons.

M. Zouaimia doit peut-être savoir que je n’ai jamais refusé une entrevue avec un quelconque média télévisuel, écrit ou autre et que j’y suis toujours ouvert. Je ne suis simplement pas invité car mon discours lève le voile sur les desseins des printanistes, démasque les intrigues des démocrates de façade, met à nu les manigances d’un certain courant qui se prétend religieux et, surtout, ébranle les certitudes des honnêtes citoyens embrigadés malgré eux dans des projets néfastes pour notre pays. Malgré cela, à chaque fois que je pointe le bout du nez sur une radio ou une télé, les saltimbanques du Net, dont M. Zouaimia, aiguisent leurs injures et astiquent leurs insultes pour mieux baver leur venin à mon sujet.

Le paroxysme de l’abjection a été atteint lorsque ce grossier personnage nommé Zouaimia a publiquement insulté mon défunt père (Paix sur son âme), le traitant de voleur. Mon défunt père qui nous a quitté il y a quelques mois, alors que j’étais coincé à des milliers de kilomètres de lui.

Comment, M. le bouffon des médias sociaux, avez-vous le culot de médire sur son compte alors qu’il était ancien moudjahid, emprisonné par l’armée française? Comment avez-vous l’indécence de mentir à son sujet alors qu’il a perdu son jeune fils dans la décennie noire pendant qu’il accomplissait son service militaire, assassiné par les gens de la même idéologie que de nombreux invités d’Al Magharibia où vous prenez plaisir à blablater béatement? Comment avez-vous l’impudence de salir sa mémoire alors qu’il enseignait le Coran et que pas un jour ne passait sans qu’il récitât tout haut des versets du Livre saint?

S’il y a une chose qui doit nous rendre fier de notre pays, c’est qu’il a permis à des cohortes d’étudiants issus de familles modestes d’accéder au savoir, et j’en fais partie. De mon temps, les bourses étaient octroyées aux plus méritants, quelle que soit leur origine sociale. Et si M. Zouaimia n’a pas eu de bourse, c’est certainement parce qu’il n’avait pas le niveau requis, ni de résultats scolaires suffisants. Son minable comportement en ligne ne fait d’ailleurs que conforter cette idée. Quand on ne réussit pas dans les études, on cherche des subterfuges pour masquer notre échec, n’est-ce pas, M. le saltimbanque donquichottesque?

 

Du CNCD au Hirak

Mais venons à la question essentielle : pourquoi diable cet énergumène m’a-t-il attaqué aussi brutalement sans me connaitre, ni me lire ? Aurait-il reçu une commande de ses amis printanistes après mon passage à la télé?  C’est très probable car le nom de M. Zouaimia figure dans la liste des membres de la Coordination Nationale pour le Changement et la Démocratie (CNCD), en compagnie, entres autres, de Mustapha Bouchachi, Fodil Boumala et certains organismes financés ou en relation avec la NED comme la LADDH, SOS Disparus, le RAJ, SNAPAP, etc.

Pour rappel, la CNCD avait été créée en janvier 2011, dans la foulée du calamiteux « printemps » qui avait touché certains pays arabes. Faute de mobilisation populaire, ce mouvement de protestation s’était rapidement éteint.

Ainsi, notre saltimbanque continue à œuvrer pour la « printanisation » de l’Algérie, de concert avec certains « ténors » du Hirak et des ONG à la solde de l’Oncle Sam, surfant allègrement sur la vague du Hirak. Mais ce qui était risible dans sa récente diarrhée verbale, c’est son évidente ignorance de la NED, principal organisme impliqué dans les révolutions colorées et le « printemps » arabe. En effet, il s’est à plusieurs reprises mélangé les pinceaux en prononçant son acronyme.

Je ne reviendrai pas sur le rôle de la NED, ni sur le modus operandi de la lutte non violente car mon ami Rafaa s’en est admirablement chargé dans son excellente réponse au Don Quichotte des médias sociaux.

Je dois cependant juste préciser aux saltimbanques du Net que ce n’est pas en usant des insultes et des attaques ad personam que le contenu de mes livres et de mes articles disparaitra. Bien au contraire, vos méthodes et vos comportements ne font que révéler à nos concitoyens que vous êtes des ennemis de la liberté d’expression et que votre démocratie n’est qu’un miroir aux alouettes.

Et vous, M. Zouaimia, la prochaine fois que vous montrerez votre face sur les médias sociaux, je vous conseille de porter un gros nez rouge. De cette façon, il n’y aura pas de tromperie sur la marchandise.

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