Un an après le début du « Printemps arabe », et bien que l’heure des bilans ne soit pas encore arrivée, l’Université du Québec à Montréal (UQAM) accueillera le 20 janvier prochain une conférence ayant pour titre générique : Le « printemps arabe », un an après: révolte, ingérence et islamisme.
Les organisateurs ont réussi à réunir trois conférenciers pour la soirée qui débutera vers 18 :30 et qui sera modérée par Frédéric Castel, chercheur à la Chaire en immigration, ethnicité et citoyenneté à l'UQAM.
Fodil Boumala, chercheur en sociologie, écrivain-journaliste et fondateur de Res Publica II sur les réseaux sociaux Facebook et Youtube, traitera du cas de l’Algérie à l’épreuve des révolutions arabes.
Ahmed Bensaada, docteur en physique et auteur de « Arabesque Américaine : Le rôle des États-Unis dans les révoltes de la rue arabe » paru en mai 2011 aux Éditions Michel Brûlé (michelbrule.com), fera le parallèle entre les révolutions colorées qui ont eu lieu en Europe de l’Est et le printemps arabe. Il abordera notamment le volet de la formation des cyberdissidents dans le monde arabe.
Le Tunisien Mezri Haddad, philosophe, penseur politique et ancien ambassadeur de Tunisie à l’Unesco, poste duquel il avait démissionné quelques heures avant le départ de Benali, tentera d’expliquer pourquoi « le printemps arabe a accouché d’un hiver islamiste ».
A noter que cette conférence est organisée par le groupe Médias Maghreb (mediasmaghreb.ca) en collaboration avec le mensuel Maghreb Observateur (maghreb-observateur.com).
Samir Ben (El-Watan)