Conférence de presse de Djamel Kaouane, PDG de l’ANEP : « Le livre d’histoire préoccupation principale »

L’Entreprise nationale de communication, d’édition et de publicité (ANEP) a été la première maison édition à présenter son programme et ses publications de l’événement culturel tant attendu à partir du 27 octobre, à savoir le Salon internationale du livre d’Alger (SILA).


Lors d’une conférence de presse animée hier, à la librairie Chaïb-Dzaïr par le président-directeur général de l’ANEP, Djamel Kaouane, il était question, entre autres, de présenter les 44 nouvelles publications qui seront étalées au stand de l’ANEP au pavillon central du palais des Expositions des Pins-Maritimes à Alger. Avec 15 titres en langue arabe, 7 en amazigh et 22 en français, les auteurs signeront leur ouvrage, lors de 31 vente-dédicaces, dont 29 au Salon international du livre et 2 à l’École nationale supérieure du journalisme où se tiennent, pour la première fois, certaines conférences de l’ANEP rentrant dans le cadre du SILA.
«Les étudiants du journalisme et des sciences politiques sont un public idoine pour les intervenants de choix que nous avons sollicités. Je précise qu’une réduction de 30% est prévue pour les étudiants», a déclaré le PDG de l’ANEP. En effet, les activités culturelles mettront à l’honneur des auteurs et chercheurs de différents pays, à l’exemple du journaliste et auteur syrien Sami Kleib, l’universitaire algérien établi au Canada Ahmed Bensaâda qui présentera une conférence sur le printemps arabe, l’ancien ambassadeur de France Michel Raimbaud, Majed Nahmé, ainsi que le grand politologue et sociologue suisse Jean Ziegler.

Djamel Kaouane a précisé que le livre historique est l’une des principales préoccupations de l’ANEP. Ils seront neuf livres d’histoires, dont un ouvrage de Zahir Iheddaden qui est, selon lui, le mémorialiste de l’histoire en Algérie, mais aussi de la littérature, avec, entre autres, cinq romans, trois poésies, trois beaux livres et quatre livres jeunesse.

«On ne finit jamais d’explorer notre glorieux passé, L’histoire se taille une place de choix dans la publication de l’ANEP, et j’invite les gens à venir massivement à notre activité dédiée aux moudjahidine de souche européenne pour faire la rencontre d’une dame appelée Zahra l’allemande qui a grandement contribué à la Révolution algérienne et qui habite toujours Batna», a-t-il confié.

Le conférencier a par ailleurs annoncé l’ouverture, pour cette édition, d’un espace au niveau du stand de l’ANEP dédié à l’écriture en braille. Une nouvelle dans le monde de l’édition en Algérie. «Nous allons investir dans certains équipements, pour pouvoir éditer des livres en braille. Nous allons également organiser un spécifique réseau de diffusion et de distribution, pour offrir ces livres gratuitement aux établissements», a-t-il noté.
En ce qui concerne la deuxième édition du Prix «Assia Djebar» du meilleur roman algérien, l’interlocuteur a indiqué que la prise en charge du prix a pris un peu de retard, précisant qu’il y a un grand travail qui se fait en amont avec les éditeurs et les auteurs.
Toujours en co-parrainage avec l’Entreprise nationale des arts graphiques (ENAG), Djamel Kaouane a conclu que la mise en place du jury a eu lieu depuis quelques jours, et que le prix serait attribué aux environs du mois de décembre de l’année en cours.

 

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