A l’occasion de la sortie du livre Arabesque$, du chercheur Canadien Ahmed Bensaada, une conférence sur le printemps arabe a été donné avec Bahar Kimyongur (auteur de Syriana: la conquête continue), Mohamed Hassan (la stratégie du chaos, Jihad made in USA) et Majed Nehme (magazine Afrique Asie) et modéré par Michel Collon (Investig’Action).
Bensaada nous explique le fonctionnement des printemps arabes. Des “ONG” américaines ont formé, financé et soutenu logistiquement des cyber-activistes arabes, sans qui les printemps arabes n’auraient pas abouti de la sorte.
Bensaada n’invente rien, il cite des informations de ces ONG comme la Freedom House, la Open Society et d’autres qui ne sont que des instruments de guerre et de changement de régime.
Certes les populations de ces pays étaient légitimes de se révolter contre les pouvoirs en place. C’est évident, Mohamed Hassan nous dit que lorsqu’il visita l’Égypte avant la révolte, il y a senti la colère et le désespoir du peuple atteindre un seuil critique. S’il est arrivé à sentir cela, les innombrable ONG et espions américains en Égypte forcément aussi.
Ils ont mis en place (dés 2007) des mouvements de jeunes pour avorter une révolution populaire en mettant en avant des jeunes activistes choisis. Ainsi, les USA préfèrent déclencher à un moment choisi une révolte et mettre en avant ces jeunes formés et soutenus par les grandes multinationales (Google, Twitter et Facebook) plutôt que de laisser émerger des leaders authentiques qui pourraient amener ces pays a de vraies révolutions avec un projet véritablement souverain et anti-impérialiste.
Source: Reinfo Bel