Poésie et littérature

Il y a pire que de ne pas être informé: c’est penser l’être

Le poète syrien Omar al-Farra est décédé le dimanche 21 juin 2015 à Damas à l’âge de 66 ans suite à une crise cardiaque. Al-Farra est né en 1949 à Palmyre, une ancienne ville dans le centre de la Syrie, quelques années avant que sa famille parte s’installer à Homs.

Il a commencé à écrire de la poésie à l’âge de 13 ans. Il a participé à des festivals locaux et internationaux. Ses poèmes sont chargés d’amour de la patrie et défendent les causes justes, celles des peuples opprimés, notamment.

Parmi les chefs d’œuvres laissés par cet immense poète arabe, voici « 9 mois » :


"قصيدة "تسعة أشهر

 


Peul natif du nord du Cameroun, Saidou Abatcha est un magicien du langage. 

Ce conteur-humoriste nous livre ses observations du monde contemporain avec ironie, finesse, sur le détournement des dons humanitaires, des dictatures, une industrie envahissante... 
C'est un puits sans fond de proverbes africains assez hilarants, pleins de sagesse. 

Sa poésie est récompensée lors du Festival de rire de Villard de Lans en 1996, le Festival du Rire en Belgique en 1998, le festival d'humour de Monnaie, la même année et tant d'autres... Raymond Devos l'appréciait beaucoup.

 

Saidou Abatcha: Paris fait sa comédie (2010)

Document rare

Interviewé par Leila Rustom, Taha Hussein, le doyen de la littérature arabe, compare l'oeuvre de Jean-Paul Sartre à celle d'Albert Camus:

 

Extrait (vers 2:00):

TH-"Les romans de Camus sont une sorte de philosophie qui montre moins la littérature que le fait que leur auteur ne sait pas ce qu'il dit"

LR- "Est-ce de la philosophie ou du bavardage?"

TH- "Elle est plus proche du bavardage"

 


Page 2 of 4