5 novembre 2016

Un public considérable s’est rendu à la Safex aux Pins-Maritimes durant les onze jours de la 21e édition du Salon international du livre d’Alger. Hier, au cours de la dernière journée, visiteurs et acteurs n’ont pas caché leur satisfaction.

Le tramway desservant le site du Salon a réalisé d’excellentes affaires. Toujours complet, il a transporté des centaines de milliers d’usagers se rendant au Salon de livre, un Salon de la connaissance, du savoir et de la culture.

Ce qu’il convient de souligner, c’est l’aspect populaire de ce Salon. Les visiteurs les plus nombreux ne sont pas les intellectuels ou les universitaires, mais les simples citoyens.

Ainsi, des familles entières, accompagnées de leurs enfants de tout âge et convaincues que le développement et l’avenir du pays ne passe que par la maîtrise des sciences et des technologies, se sont rendues au Salon.

Quant aux acteurs de ce Salon, aussi bien nationaux qu’internationaux, ils ont exprimé leur satisfaction pour une participation ayant donné des résultats positifs et équilibrés. 
S’il fallait donner un prix pour la meilleure présence à ce Salon, parmi les acteurs nationaux, cette distinction reviendrait à l’Agence nationale d’édition et de publicité (ANEP).

Grâce à l’expérience acquise durant de nombreuses années, l’ANEP, à la tête de l’organisation du Salon du livre, s’est distinguée cette année par la qualité mais aussi par le nombre élevé de ses animations de haut niveau. L’ANEP a d’abord fait état de sa longue préparation pour ce Salon, et ce dans une conférence de presse animée par son président directeur général, Djamel Kaouane.

Dans sa librairie de l’avenue Pasteur ont été dévoilées les dernières parutions de dizaines de titres ainsi que la liste impressionnante des interventions programmées durant le Salon. Ce calendrier a été scrupuleusement respecté.

Pour cela, le pavillon de l’ANEP a été magistralement agencé. Situé en plein centre du pavillon central de la Safex, ce pavillon dominait par son élégance et ses espaces, dont les lignes architecturales s’identifiaient à celles d’un palais.

Ici ont été présentées et proposées aux visiteurs, à des prix avantageux allant jusqu’à - 30% pour les étudiants, les collections, passées et actuelles, avec pour mot d’ordre le rapprochement et l’écoute des lecteurs.

Des conférences de haut niveau

L’ANEP a élargi ses cycles de conférences en dehors de l’aire du Salon en prenant pour siège l’Institut du journalisme de Ben Aknoun. Des conférences de haut niveau ont été données dans cet institut avec d’illustres noms d’universitaires nationaux et d’invités étrangers (Majed Mehmé, Ahmed Bensaada, Richard Labévière, Michel Raimbaud).

Les ventes-dédicaces ont été très nombreuses. On retiendra celle de Si El-Hachemi Assad, secrétaire général du Haut-Commissariat à l’amazighité, pour son livre sur Mohand Idir Aït Amrane. Il faut dire que pour la promotion du tamazight, l’ANEP est leader dans l’édition des livres écrits dans cette langue nationale et officielle, et ce en coédition avec le Haut-Commissariat à l’amazighité.

Il faudrait aussi faire mention de la vaste campagne publicitaire entreprise dans les médias par l’ANEP pour informer la société algérienne du remarquable programme conçu par ses services pour répondre au mieux à l’esprit de la diffusion de la connaissance et de la culture du Salon international du livre d’Alger.

 


 

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