Monsieur le directeur,
M. Belkacem Ahcene-Djaballah, chroniqueur au Quotidien d'Oran a eu l'occasion de critiquer vertement M. Ahmed Bensaada au sujet de l'écrivain Kamal Daoud et du livre qu'il vient de consacrer à ce dernier.
Je suis profondément préoccupé par le temps mis par votre quotidien à publier la réplique que M. Bensaada n'a certainement pas manqué de vous faire parvenir.
En tant que lecteur fidèle de votre journal - dans lequel j'ai eu le plaisir de publier récemment deux articles, dont un en guise de réfutation aux insultes proférées deux jours de suite à mon égard par M. Maâradji au sujet de la ''Darija'', j'ose croire qu'il ne s'agit que d'un retard de programmation, qui, de toute façon, porte déjà un certain préjudice à M. Bensaada au vu du temps écoulé depuis l'attaque en règle de M. Ahcène-Djaballah dans les colonnes du Quotidien d'Oran.
Je n'ose pas croire que le droit de réplique de M. Ahmed Bensaada soit bafoué et ce, d'autant plus que celui-ci avait déjà offert à plusieurs reprises d’excellents articles publiés par votre journal, et dont le succès - je puis en témoigner - a été probant tant en Algérie qu'à l'étranger.
Je vous demande donc de bien vouloir permettre à M. Ahmed Bensaada d'exercer son droit de répliquer dans les colonnes de votre journal à M. Belkacem Ahcene-Djaballah, lequel avait eu toute la latitude de s'en prendre à lui et d'une manière pour le moins cavalière.
Je vous prie de croire que ce n'est pas de gaieté de cœur que je vous adresse la présente requête qui, en principe et au vu de la stature du plus grand - et meilleur - quotidien francophone d'Algérie, n'aurait jamais pu être justifiée.
Salutations,
Touhami Rachid Raffa
11 septembre 2016