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« L’intégration des TIC dans les écoles ne doit pas être un luxe »

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Interview accordée par Ahmed Bensaada à Algeria Expo, dans le cadre du Salon International de l’Informatique, de la Bureautique et de la Communication (SICOM 2014)

Interview réalisée par Lynda L.


 

De nombreuses études ont montré l’impact de l’utilisation des TIC dans un cadre scolaire. Quelles sont les effets positifs d'une intégration judicieuse des TIC sur la réussite scolaire?

L’intégration des technologies de l’information et de la communication (TIC) dans l’enseignement ne doit pas être vue comme un luxe ou une mode. Il s’agit d’un processus d’évolution normale de l’école qui doit être au diapason de celle de la société. En effet, les élèves qui arrivent actuellement à l’école vivent dans un monde où les nouvelles technologies sont omniprésentes. Selon Marc Prensky, les élèves d’aujourd’hui – qu’il qualifie de « natifs numériques » − ne sont plus les personnes pour qui le système éducatif a été conçu pour enseigner [1].

En ce qui concerne l’impact des TIC sur la réussite scolaire, de nombreuses études ont mis en évidence un effet positif. Citons, par exemple, l’étude de l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) qui montre clairement que les élèves qui maîtrisent l’informatique obtiennent de meilleurs scores à l'école, en particulier en mathématiques [2]. Une étude américaine réalisée à l’Université de Californie abonde dans le même sens. Elle arrive à la conclusion que les adolescents qui ont un accès à un ordinateur à la maison ont une probabilité plus grande d’obtenir leurs diplômes d'études secondaires que ceux qui n’en ont pas [3].

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Reseña del libro: "Kamel Daoud: Colonia, contra-investigación"

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Reseña del libro:
"Kamel Daoud: Colonia contra-investigación"
Ahmed Bensaada
Ediciones Frantz Fanon, Argel, 2016

Título original del libro (en francés):
“Kamel Daoud: Cologne, contre-enquête”
Ahmed Bensaada
Editions Frantz Fanon, Alger, 2016

 


Ojos para la Paz

Con toda la valentía del mundo nuestro compañero Ahmed Bensaada denuncia en su nuevo libro a Kamel Daoud y a los escritores islamófobos y arabófobos que vienen a lograr el éxito gracias a sus complacencias con las potencias coloniales. Aunque se refiere a Argelia el problema es general. "Su religión, su cultura tradicional, su lengua y su memoria común son constantemente atacadas, sometidas a mofa, mancilladas, exhibidas y arrojadas como pasto a merced de este Occidente "moderno y desarrollado. "Daoud representa al "buen musulman que gusta en Occidente", que juega el papel de "informador indígena", muy útil al Occidente islamófobo. El "informante nativo" bien vale la pena el occidente islamófobo. Atención con este tema, que apunta muy bien al juego de las grandes potencias con estos personajes renegados.


Traducción: Purificación González de la Blanca, Ojos para la Paz

Kamel Daoud y Boualem Sansal forman parte de aquellos escritores argelinos francophilophones que reciben la atención de los medios de comunicación en Francia. Sin embargo, estos autores no son unánimes en Argelia. Sus historias, siempre enmarcadas en un islamófobo y arabófobo registro denigran a la sociedad argelina incesantemente. Su religión, su cultura tradicional, su lengua y su memoria común son constantemente atacadas, sometidas a mofa, mancilladas, exhibidas y arrojadas como pasto a merced de este Occidente "moderno y desarrollado." Estos escritores, nostálgicos de los tiempos de la colonización francesa, tienen la particularidad de no amar a su pueblo y de no dirigirse nunca a él porque si ellos no escriben más que sobre las supuestas taras de su pueblo, estos escritores no se dirigen más que a los occidentales, únicamente a ellos.

En Argelia, raros son los intelectuales que osan denunciar a estos escritores neo-coloniales y sus escritos ideológicamente hostiles a la sociedad argelina. Entre estos raros intelectuales, Ahmed Bensaada acaba de firma un ensayo crítico que llena ese vacío y abre, al menos así lo esperamos, un debate sobre este fenómeno.

"Kamel Daoud: Colonia contra-investigación" de Bensaada, publicado por Frantz Fanon, disecciona el caso Daoud: sus ideas, sus posiciones políticas e ideológicas, sus partidarios y su red de apoyo. El título del ensayo recuerda la última novela de Kamel Daoud "Meursault contra-investigación". Pero si este último se inspira en los escritos de Camus, el “pied-noir”, el contra informe de Bensaada se inspira en los escritos de Albert Memmi, la gran figura africana de la descolonización cultural.

Bensaada toma como referencia el retrato del colonizado de Memmi para esbozar a su alrededor el retrato del escritor neocolonizado del siglo 21:

"Entronizado en el templo de la ciencia infusa, completamente fagocitado por el bien-pensante occidental, él se extirpa del territorio donde ha nacido y apunta con un enorme dedo acusador a través del Mediterráneo sopesando a sus compatriotas de antaño. Porque él, el escritor advenedizo, no tiene nada que ver con esta camada vil que sirvió a su pueblo, este populacho que se ha enojado con el progreso mientras disfruta de una incultura abismal."

Este retrato del escritor neocolonizado constituye la trama de fondo del ensayo de Bensaada cuya investigación adopta el esquema de lectura para analizar los escritos de Kamel Daoud.

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Syrie. Guerre globale, fin de partie ?

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Syrie. Guerre globale, fin de partie ?

Livre collectif

 

 

ISBN 978-2-37607-251-5

218 pages

Editions DELGA

 

«S’il y a un Sujet de nature à se prêter à un ouvrage collectif, c’est bien la guerre de Syrie : une guerre globale d’agression, qui s’inscrit dans le plan mis en œuvre par l’Empire américain depuis 1991 pour asseoir sa domination sur le monde, alors qu’elle est en général présentée en Occident comme un combat spontané pour la démocratie ou une guerre civile. C’est depuis plus de douze ans une guerre de l’image et de la communication, un épisode qui aura été décisif dans l’affrontement géopolitique en cours entre l’Occident et l’Eurasie. L’idée d’un ouvrage collectif en français, faisant appel à divers auteurs, français, libanais et syriens, revient à Fayçal Jalloul, écrivain, chercheur spécialiste du Moyen-Orient, qui m’a demandé d’en assurer la coordination et la direction. La contribution de seize écrivains d’horizons divers et de spécialités complémentaires aura apporté une grande valeur ajoutée au traitement du sujet. Leur seul engagement commun est de défendre la cause de l’État syrien légal contre tous les empiètements étrangers.

L’ambiguïté du titre évoquant une “fin de partie” ne nous a pas semblé incompatible avec l’évolution constatée depuis quelques années : si l’État syrien appuyé par ses alliés (Russie, Iran, Hezbollah libanais) a militaire- ment et politiquement gagné du fait de la résistance de son armée et de son peuple, comme le reconnaissent des médias étatsuniens, la situation pourrait se prolonger sous forme de la guerre hybride actuelle imposée sous forme de sanctions et mesures illégales par “le camp du Bien”. Mais la fin semble également liée aux évolutions géopolitiques en cours (en Ukraine et dans le monde) dans le sillage du grand basculement du monde au profit du camp eurasien, qui s’est accéléré brutalement au printemps 2023, affectant tous les continents, y compris le monde arabo-musulman qui semblait jusqu’à présent rivé à l’Occident.

Le virage en épingle opéré par l’Arabie saoudite de Mohammad ben Salman est sans doute significatif : comme tous les autres pays de la planète, elle doit choisir son camp et elle entraîne dans son sillage la Ligue arabe qui fait son grand retour vers la Syrie, son cœur battant, ainsi qu’en témoigne le sommet tenu à Djedda le 19 mai 2023. Dans le même temps, on note l’ir- ruption de la Chine au Moyen-Orient, avec une médiation spectaculaire entre Riyad et Téhéran… Autant de développements auxquels ne s’attendait pas l’Occident.

Les quelques phrases qui précèdent auront permis de ne pas clore notre ouvrage collectif sur un “trou noir”, ce qui eût été ennuyeux pour une “fin de partie”. » Michel Raimbaud.

Cet ouvrage regroupe les contributions de :

Souraya Assi

Gérard Bapt

Ahmed Bensaada

Jacques Cheminade

Odile Mojon-Cheminade

Alain Corvez

Général Elias Farhat

Bruno Guigue

Fayçal Jalloul

Sonia Khanji-Cachecho

Nadia Khost

Akil Said Mahfoud

René Naba

Majed Nehmé

Michel Raimbaud

Leslie Varenne

Roula Zein


Mise à jour le Lundi, 24 Juillet 2023 17:43
 

Ahmed Bensaada au SILA 2016

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J'ai le plaisir de vous annoncer ma participation au Salon international du livre d'Alger (SILA) qui se tiendra du 26 octobre au 05 novembre 2016 au palais des expositions des Pins Maritimes (Alger).

  • J'animerai une conférence intitulée : « Printemps arabe : Quel a été le rôle des États-Unis? », organisée par l'ANEP
    • Lieu: École de journalisme d'Alger
    • Date: samedi 29 octobre 2016
    • Heure: 15h

 

Programme des conférences


  • Je serai aussi au stand de l'ANEP pour une séance de dédicaces le dimanche 30 octobre 2016, de 14h30 à 17h30.

 

Programme des ventes dédicaces


 

  • En ce qui concerne mon livre "Kamel Daoud: Cologne, contre-enquête", je serai au stand des éditions Frantz-Fanon, le jeudi 3 novembre de 13h à 17h.

 

Au plaisir de vous y rencontrer.

Ahmed Bensaada


 

Lettre ouverte aux parlementaires algériens

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Mesdames et messieurs,

Aucun être humain normalement constitué ne peut rester insensible au sort de nos frères et sœurs palestiniens qui subissent nuits et jours la sauvagerie, la cruauté et la barbarie de l’armée sioniste. Certes, cela dure depuis trois quarts de siècle, mais lors de ces dernières semaines, toutes les lignes rouges et écarlates ont été très largement dépassées.

Jamais, ô grand jamais, on aurait cru cela possible : tout un peuple, sans défense aucune, enfermé, affamé, assoiffé, bombardé, massacré, exterminé et chassé comme du gibier au vu et au su de la planète entière. Et, chaque soir, le décompte macabre s’alourdit, affiché en grosses lettres sur les écrans, sans que cela ne soulève la moindre réaction énergique et ferme contre l’entité sioniste et les psychopathes qui la gouvernent. Car, à ce stade-là, il ne s’agit plus de politique mais de démence meurtrière, contraire à toutes les règles et les conventions d’usage.

La tragédie sanglante que vit actuellement le peuple de Gaza, ainsi que tous les autres drames qui ont souillé de manière indélébile le début de ce nouveau millénaire ont révélé un clivage incommensurable entre, d’un côté, le Sud global et de l’autre, cet Occident arrogant et hypocrite qui se targue pompeusement d’être l’unique dépositaire des « valeurs universelles » alors qu’il soutient aveuglément les pires exactions de l’état hébreu. Il apparait en fait qu’il n’est qu’un ramassis de pays qui ont toujours prôné la colonisation, c’est-à-dire l’exploitation de l’homme par l’homme, la supériorité de sa « race » par rapport à celles des « autres », et ne sont donc finalement que les partisans des crimes de guerre, des crimes contre l’humanité, de l’apartheid, des génocides et de l’épuration ethnique.

On pensait cela complètement révolu avec la naissance de l'Organisation des Nations Unies, l’avènement de la vague de décolonisation des pays du Sud et de l’émancipation de leurs peuples, mais le carnage de Gaza restera éternellement gravé dans les mémoires et les livres d’histoire comme étant la confirmation de la nature intrinsèquement perfide, fourbe et malhonnête de cet Occident.

De leur côté, de nombreux pays arabes ont normalisé leurs relations avec l’entité sioniste pour différentes raisons aussi bassement mercantiles les unes que les autres alors que la cause palestinienne est une question centrale pour tous les peuples arabes. La plupart de ces pays a faussement prétendu que cela leur procurerait un canal direct de communication pour défendre cette cause. Mais, aujourd’hui plus que jamais, il s’avère que cette normalisation n’est qu’une vile trahison de la Palestine, un bradage de ses droits légitimes et un blanc-seing pour l’extermination de son peuple.

La position historique de l’Algérie, « avec la Palestine, qu’elle ait tort ou raison », et celle de son peuple dont le cœur vibre au diapason de celui de leurs frères et sœurs palestiniens font de notre pays un exemple sincère dans la défense de la cause palestinienne que nous considérons juste, noble et humaniste.

Ce principe intangible de la politique algérienne n’est pas sans nous causer ouvertement des ennuis et ∕ ou des représailles en sous-main, non seulement avec l’entité sioniste elle-même, mais aussi avec tous ces pays vassaux qui soutiennent la perversité de l’état hébreu. Dans ce contexte, de nombreux exemples peuvent être cités comme la relation entre le mouvement séparatiste MAK, classé organisation terroriste en Algérie, et l’entité sioniste ou les menaces contre l’Algérie proférées par le chef de la diplomatie israélienne à partir du sol marocain. Et ces exemples ne sont que la minuscule pointe d’un immense iceberg car l’état hébreu a pour trait de caractère l’apnée en eau profonde.

Ainsi, afin de préserver notre pays des risques majeurs de déstabilisation et d’atteintes aussi bien à notre souveraineté nationale qu’à notre intégrité territoriale dues aux raisons citées précédemment, il est impératif que les parlementaires algériens s’unissent pour légiférer sur la criminalisation de la normalisation des relations avec l’entité sioniste sous toutes ses formes.

Les lois promulguées doivent :

1-  Criminaliser toute visite de l’état sioniste par un ressortissant algérien;

2-  Criminaliser tout discours prêchant les « bienfaits » de la normalisation avec l’entité sioniste;

3-  Criminaliser toute rencontre sportive entre des ressortissants algériens et ceux de l’état hébreu. Cela aura au moins pour effet de protéger nos sportifs des lourdes sanctions imposées par les instances sportives internationales;

4-  Criminaliser toute rencontre culturelle individuelle ou associative entre des ressortissants algériens et ceux de l’état hébreu;

5-  Criminaliser toute participation ou collaboration active avec des médias israéliens;

6-  Criminaliser toute participation de ressortissants algériens à des associations sionistes ou pro-sionistes.

En outre, pour que la motivation de ces lois soit comprise par nos générations futures, il est essentiel que le système éducatif algérien prenne en charge l’enseignement de la lutte du peuple palestinien, de sa « Nakba », de ses souffrances durant des décennies et, bien évidemment, de « l’hécatombe de Gaza » planifiée et exécutée par une entité sans foi ni loi nommée Israël qui piétine sans vergogne le droit international sous l’œil approbateur d’un Occident complice.

En vous remerciant, mesdames et messieurs, de m’avoir accordé votre aimable attention.

Très respectueusement,

Ahmed Bensaada

 


Mise à jour le Mercredi, 22 Novembre 2023 14:34
 



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